PLATO

Explorer les systèmes planétaires de la Voie Lactée

La mission PLATO (pour PLAnetary Transits and Oscillations of stars) est une mission de classe M3 (Moyenne) du programme “Cosmic Vision 2015-2025” de l’Agence Spatiale Européenne (ESA), officiellement sélectionnée le 19 février 2014. Elle s'inscrit dans la lignée de trois missions spatiales précurseurs : CoRoT, mission française avec des contributions européennes, Kepler et TESS, missions américaines, et la mission CHEOPS de l'ESA cofinancée par l'agence spatiale suisse.

Vue d’artiste de PLATO
Vue d’artiste de PLATO © ESA/ATG medialab

Informations essentielles

MissionDétecter et étudier de nouveaux systèmes étoiles-planètes, en particulier des planètes de type terrestre orbitant dans la zone habitable d'étoiles de type solaire.
Domaine CNESSciences
Date de débutLancement prévu en décembre 2026
PartenairesESA, CNRS, CEA, Universités, OHB, Thales Alenia Space, RUAG
LieuOrbite à grande amplitude de libration autour du point de Lagrange L2
Durée

Mission nominale : 4 ans

Extension possible jusqu'à 6 ans et demi

Durée de vie du satellite (limite consommables) : 8 ans

Statut du projetEn développement

Chiffres clés

  • 24 + 2 :  nombre de télescopes composant PLATO
  • 3% : précision sur les diamètres planétaires estimés par la méthode des transits planétaires depuis le satellite PLATO
  • 10% : précision sur les masses des planètes estimées par la méthode des vitesses radiales à partir de télescopes sol
  • 10% : incertitude sur l’âge, la masse et le rayon des étoiles observées depuis le satellite PLATO
  • 20 000 étoiles observées dans chacun des 10 champs couverts par PLATO

 

Dates clés

  • Décembre 2026 : Lancement prévu de PLATO.
  • Octobre 2018 : L’ESA confie la construction du satellite à OHB, Thales Alenia Space et RUAG.
  • Juin 2017 : Début de la phase de développement.
  • 20 juin 2017 : Adoption de PLATO par l’ESA.
  • 19 février 2014 : Sélection de PLATO par l’ESA au programme Cosmic Vision 2015-2025.

 

Le projet en bref

PLATO tentera de répondre à 3 questions fondamentales :

  1. Comment se forment et évoluent des planètes et les systèmes planétaires
  2. Notre système solaire est-il unique ou existe-t-il d'autres systèmes planétaires identiques au notre
  3. Dans ces systèmes planétaires, existe-t-il des planètes potentiellement habitables

Pour ce faire, PLATO détectera des milliers de systèmes exoplanétaires au sein de notre galaxie en permettant de déterminer l'ensemble des propriétés de masse et orbitales des exoplanètes découvertes, de l'étoile ainsi que l'âge des exosystèmes dont elles font partie. Le programme se reposera sur 3 piliers :

  • La détection de planètes extrasolaires depuis le satellite PLATO par la méthode du transit (pour en savoir plus, suivez ce lien, ce lien ou ce lien).
  • La caractérisation de l'étoile pas astérosismologie, depuis le satellite (pour en savoir plus, suivez ce lien).
  • Mesure de la vitesse radiale des étoiles d'exosystèmes détectées par le satellite PLATO à partir de télescopes sol (voir en savoir plus, suivez ce lien ou ce lien).

Le satellite PLATO observera de manière ininterrompue un immense champ de la voûte céleste de chaque hémisphère. La durée d'observation sur chaque hémisphère sera de 2 ans, permettant de détecter des planètes dont la durée de révolution autour de leur étoile couvre la durée de révolution des planètes telluriques de notre système solaire, voire une peu plus (Mars orbite autour du Soleil en 22 mois et demi environ).

Le satellite PLATO embarque un module charge utile (PLM pour PayLoad Module) constitué de 24 télescopes travaillant en lumière visible, offrant un champ de vision combiné extrêmement large couvrant une surface totale du ciel d'environ 2232 degrés carrés, soit environ 5% du ciel ».  À titre de comparaison, la pleine Lune observée depuis la Terre ne couvre qu’environ 0,2 degré carré du ciel. A cela s'ajoutent 2 télescopes spécifiques supplémentaires qui seront utilisés pour le pointage fin du satellite et pour l'identification de cibles qui conviendraient pour une caractérisation ultérieure plus détaillée, en particulier la composition de leur éventuelle atmosphère par d'autres télescopes spatiaux, le JWST (par exemple ou un peu plus tard la future mission dédiée ARIEL de l'ESA).

PLATO devrait être lancé par une fusée Ariane 62 depuis Kourou en décembre 2026 vers le second point de Lagrange (L2). Ce point L2 se situe à 1,5 million de kilomètres de la Terre, à l’opposé du Soleil.

 

Rôle du CNES dans le projet

28 États et environ 300 instituts participent au consortium PLATO, de responsabilité allemande. La France fait partie des 4 principaux contributeurs avec l’Allemagne, l’Italie et la Grande-Bretagne. Le CNES porte la responsabilité de la contribution française et pilote les travaux de 9 laboratoires du CNRS et du CEA.

 

Contacts CNES

Chef de Projet Contributions Françaises à PLATO
André DEBUS
Courriel : andre.debus at cnes.fr

Responsable thématique Exobiologie, Exoplanètes et Protection Planétaire du CNES
Christian MUSTIN
Courriel : christian.mustin at cnes.fr

Le site web du CNES est en cours de refonte et plusieurs pages relatives aux projets sont temporairement indisponibles. Les contenus seront à nouveau disponibles début 2025. Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée.