En développant un lanceur léger dès 1998, l’Europe spatiale a préparé l’arrivée des satellites d’observation terrestre. Performant et fiable, le lanceur Vega s’est rapidement imposé dans son segment et complète aujourd’hui l’offre européenne de lanceurs pour l’accès à l’orbite basse et polaire.
Informations essentielles
Mission | Lancement de satellites légers en orbite basse |
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Domaine CNES | Transport spatial |
Date de début | 1er lancement le 13 février 2012 |
Partenaires | ESA, ASI, industriels |
Lieu | Centre Spatial Guyanais (CSG), ELA-1 |
Durée | 12 ans |
Statut du projet | Terminé |
Chiffres clés
- 20 vols réussis entre 2012 et 2024
- 30 m : hauteur de la fusée
- 2,3 tonnes : capacité d’emport en orbite basse
- 1,5 tonnes : capacité d’emport en orbite basse polaire
Dates clés
- 4 septembre 2024 : Dernier lancement de Vega avec le satellite Sentinel-2C à bord
- 9 octobre 2023 : Lancement de Vega avec 12 satellites, micro et nanosatellites à bord
- 1er janvier 2018 : Transfert des activités de développement et de production de Spacelab S.p.a (ex-ELV S.p.a) à Avio S.p.a
- 13 février 2012 : 1er lancement de Vega avec LARES et 8 micro et nanosatellites à bord
- 20 octobre 2004 : Début du chantier d’adaptation du pas de tir ELA-1 au CSG
- 21 février 2001 : Création d’ELV S.p.a entre Avio et l’Agence Spatiale Italienne, chargé des activités de développement et de production
- 24 juin 1998 : L’ESA approuve le développement du lanceur Vega
Le projet en bref
Il fallait prendre le risque de mettre en place un lanceur à l’architecture entièrement nouvelle pour assurer les besoins d’accès à l’espace des satellites légers européens et commerciaux. Un défi relevé avec un développement dès 2000 et le premier décollage d’une fusée Vega en février 2012. Entre 2012 et 2024, elle a fait partie du paysage européen aux côtés du lanceur moyen russe Soyouz et d’Ariane 5, plus puissante, au Centre Spatial Guyanais à Kourou. Elle a décollé par ailleurs de l’ancien pas de tir dédié à Ariane 1, ELA-1, entièrement reconfiguré au début du siècle pour ce lanceur léger.
Faisant appel à la propulsion solide qui est l’un des domaines d’excellence technologique du spatial franco-italien, Vega se compose de trois étages à propergols solides (P-80, Zefiro Z-23 et Z-9) et de l’étage supérieur AVUM à ergols liquides.
Vega s’est imposé dans le domaine les lancements de satellites d’observation terrestre et d’imagerie, avec 20 vols réussis sur 22 tentatives (2024). Le lanceur a démontré ses capacités sur une grande variété de profils : d’une mission suborbitale jusqu’à l’envoi d’une sonde scientifique à 1,5 millions de kilomètres de la Terre.
Exploité par Arianespace, le lanceur Vega clôture ainsi une carrière de 12 ans avec 22 lancements à son actif. Il cède maintenant sa place à la fusée Vega-C dont le retour en vol est prévu d’ici la fin de l’année 2024 au Centre spatial guyanais.
Rôle du CNES dans le projet
Le développement et la production de Vega étaient sous maîtrise d’œuvre italienne confiée à Avio S.p.A, laquelle a fusionnée en son sein les activités système lanceur d’ELV S.p.A, (structure mise en place à l’origine du projet Vega et détenue à 70% par Avio et 30% par l’agence spatiale italienne ASI), toutefois le CNES a tenu un rôle prépondérant dans les premières phases du projet, notamment pour l’étude et le développement du moteur à propergol solide P80 (premier étage du lanceur) et les travaux sol en interface entre le CSG et le site de lancement.
Contacts CNES
Cheffe de projet Vega
Fleur LEFEVRE
Courriel : fleur.lefevre at cnes.fr
Chef de projet sénior Vega
Eric ROBERT
Couriel : eric.robert at cnes.fr
Responsable du domaine Transport Spatial du CNES
Philippe PUJÈS
Courriel : philippe.pujes at cnes.fr
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